22/02/22
Les journées s'écoulent Tombent comme les pétales de fleurs Fanées Mourant dans la solitude Que laisse ton absence.
Perdues Dans ce temps passé À ressasser nos joies Épineuses pour moi Sans importance pour toi Pourquoi n'était-ce pas Réel ?
Le destin a fait de ton chemin L'opposé du mien Peut-être est-ce mieux ainsi Que d'espérer de lui Le moindre signe De vie.
© Méplume
Une absence qui laisse un trou dans le cœur… «Lui», celui dont je vous ai parlé dans le poème «1| Amour d’un jour», revient. Visiblement, je n’avais pas assez de mots pour décrire cette séparation. Et je pense que je n’en aurai jamais assez. Je me faisais du mal en gardant l’espoir qu’il reviendra, qu’il ne m’abandonnera pas. Un espoir vain, vous le savez autant que moi. Encore une fois, ma douleur est vôtre ; Votre douleur est mienne.
La forme et l’orthographe du poème peuvent vous sembler étranges mais je vous rassure, je n’ai fait aucune faute. J’ai simplement accordé certains de mes verbes au sujet «journées», ce qui donne une orthographe singulière, mais qui selon moi a du sens. Par exemple «Fanées» se rapporte au sujet «journées», mais peut également se rapporter à «fleurs» ; de même, ce sont les «journées» qui sont «Perdues» autant que les fleurs fanées (lorsque l’on utilise l’expression «perdre une journée», ce qui reviendrait à dire « journées de gâchées»). Et oui, tout a un sens, une complexité derrière le choix des mots !
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