03/02/22
Monde cruel, sombre et triste Rendu ainsi par les Hommes Dans un dictat perpétuel Qui le torture de changements.
Son éclat s'estompe Le tuant à petit feu, Le rendant agressif, L'étouffant dans son éther, La maladie le prenant au col Et le noyant dans un océan de détresse.
Que reste-t-il de ce monde ? Une infime partie de lui Se présentant comme le paradis Bataillant pour sa vie Et que l'Humanité chérit.
Eux qui détruisent tout, Qui pleurent tout, Qui se battent contre tout, Même contre leur propre espèce, Qui se déchirent Pour une croyance, Pour une opinion, Pour des partis ne rimant à rien, Pour la conquête d'un pouvoir supérieur Qui, finalement, les aveugles tous.
C'est ce monde-là que vous voulez ?
C'est ce monde-là que vous aimez ?
Grands aboyeurs corrompus qui me huent, Je vais vous dire une vérité bien vraie : La sphère n'a besoin que d'elle-même Pour mettre à mal vos diableries qui la tuent Même si sa révolution Doit lui coûter nombre espèces Pour la faire revenir à son état de calme De paix, ô combien désiré par les innocents Et de respect bien présent Pour chacun de ses habitants.
© Méplume
« XXIe siècle » est un poème dénonciateur et choquant par ses termes très violent. J’expérimente le style de la satire au profit de l’actualité. Je vois ce monde s’effondrer, impuissante face à l’humanité… sans Humanité. L’Homme détruit tout ce qu’il touche, toujours plus avide de pouvoir, de puissance. Nous sommes naturellement supérieurs aux autres espèces par rapport à la chaîne alimentaire car l’Homme n’a pas de prédateur : il ne craint personne. À part lui-même. Nous sommes notre propre prédateur, la société nous contrôle, nous sommes de simples fourmis ouvrières pour elle. Nous sommes à la fois le bien et le mal, la vie et la mort ; nous sommes création et destruction. Mais à prendre tout pour acquis, notre pouvoir se retournera contre nous. Et ce jour-là, la Vie reprendra ses droits et se libérera de ses chaines pour faire régner de nouveau la paix, abolissant la corruption et la manipulation, prônant une réelle liberté ; pas ce faux semblant de liberté que la société nous accorde. Un jour peut-être, un jour…
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