22/06/22
Siècles passés, siècles perdus Dans ce temps révolu Où mon âme part dans la nuit Rencontrer mon amant maudit Pour une valse d'antan Lors d'un bal dansant Amoureuse d'un gentleman Un brun aux yeux perçants Vous regardant passionnément.
Entre deux rires il m'embrasse
Avant que le rêve ne s'efface
Me heurtant à la société d'aujourd'hui
Qui n'a plus ce genre de vie
Me sentant étrangère dans ma propre époque
Je donnerai tout pour être dans le passé que j'évoque.
© Méplume
Vous sentez-vous à votre place dans cette société ? Moi pas du tout. C’est exactement ce que j’ai exprimé dans ce poème. Alors oui je sais, le passé n’a pas toujours été rose, il y avait beaucoup de misères et des conditions politiques douteuses (est-ce que cela a vraiment changé ?), mais je parle ici d’un temps – certes très court, voir minuscule dans la chronologie – où le respect, la bienséance, la politesse, la culture, la sagesse, la paix et l’amour étaient prônés. Les hommes savaient nous respecter, c’était même leur devoir de chérir la personne qu’ils convoitaient. Aujourd’hui, la considération envers l’amour a été souillée. Je dirais même que la considération envers toute chose a été souillée. J’ai le sentiment d’être tellement loin de ma réalité… Est-ce absurde de rêver d’une vie meilleure, d’une vie saine, d’une vie sans souffrance ? Peut-être que, finalement, l’époque que j’évoque n’a connu le jour que dans ma tête…
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